Transports : galères à répétitions

En Septembre 2016, j’ai obtenu mon permis moto, mais avant de devenir une passion, c’était surtout pour moi un moyen d’échapper à un de mes plus  grand fléaux, les transports en communs.

Quand serai-je à destination ?

Lorsque vous devez vous rendre au travail, vous essayez de planifier à l’avance toutes les tâches à faire avant de vous y rendre. Vous savez où se trouve votre smartphone pour consulter les news du jour, où vous avez rangé votre boîte de céréales, combien de temps vous aller passer sous la douche, et tous les autres rituels auxquels vous vous pliez quotidiennement.

La seule chose qui vous reste à savoir est quand vous devez partir pour être à l’heure prévue au boulot. Vous avez bien-sûr consulté les horaires de votre transporteur préféré, vous savez quel bus, train, TGV vous devez prendre. Il y a toujours un “mais”, vous l’avez appris depuis votre enfance, et par méfiance vous anticipez ces “mais”. En hiver, on roule moins vites à cause des risques de verglas par exemple, et ce quel que soit le mode de transport, vous anticipez donc en prenant un ou deux bus d’avance en vous disant que vous avez donc largement le temps.

Cependant cela revient souvent à sous-estimer la puissance du “MAIS”, pour certaines lignes de transports, il peut y avoir entre deux et quatre heures de délai supplémentaires. Lorsque par exemple il y a des tronçons de rails uniques, une locomotive vieillissante prend feu, vous savez alors que vous êtes plus qu’en retard.

Une source de stress palpable

En plus de ne pas connaître votre heure d’arrivée, et bien que votre moyen de transport y soit pour beaucoup, d’autres sources de stress s’y ajoutent.

Les changements en est une, on voit de nombreuses personnes courir dans les couloirs des gares pour espérer d’être à l’heure, ou en tout cas, moins en retard. Même si cela ne semble pas avoir d’impact sur le coup, à long terme on ressent bien que cela induit des effets néfastes sur nous.

On peut ajouter à la liste, des vagons et couloirs bondés, ceci étant le fruit d’hyper concentration des opportunités d’affaires dans des grandes villes en hyper centre, ou encore dans des quartiers d’affaires comme à La Défense.

Il y a aussi des incivilités, avec des gens qui vous poussent en permanence, qui passent devant vous alors que vous attendez depuis un moment. Je ne parle même pas des femmes qui se sentent constamment en danger avec des pervers appelés “frotteurs”, ou d’autres type d’agressions comme des attouchements, et comme la réaction des agresseurs peut être totalement disproportionnée, de nombreuses personnes n’osent pas s’opposer.

Quels sont les solutions

La grande majorité du temps, la seule solution qui est étudiée, est l’élargissement de l’offre de transport en communs, dans un paysage déjà surchargé d’infrastructures en tout genres.

Si cela semble fonctionner durant un certain temps, on voit que les améliorations amènent encore plus de personnes à se déplacer, sans pour autant décharger les modes de transport non collectifs.

Les seules vraies solutions seraient d’une part de déplacer bon nombre d’entreprises en dehors de ces hyper centre, et stopper la frénésie de la construction, d’autre part profiter des moyens de communication mis à notre disposition qui permettent plus d’interactions que les open space où on envoie des mails à son voisin de bureau.

Et vous, êtes vous globalement satisfait de votre moyen de transport, et combien de temps comptez vous continuer à vous rendre au travail ainsi ?